[2018] Thio | La méthode

Comment lire ce bilan ?

 

Pourquoi ce bilan ?

En 2015, la commune de Thio et l’association Chavàà Xûâ devenaient membres de l’OEIL. À leur demande et celle de la province Sud, l’OEIL a réalisé une synthèse des connaissances environnementales sur la région de la côte Oubliée, qui a contribué, en 2019, au classement partiel de la zone sous le statut de parc provincial. En 2016, une synthèse sur les bassins-versants Thio et Dothio est venue la compléter. Dans la continuité de ces travaux, l’OEIL a commencé à produire un diagnostic annuel de l’état de l’environnement à Thio, sur le modèle des bilans réalisés depuis 2013 dans le Grand Sud.
Cette étude cherche à décrire l’état des milieux terrestres et aquatiques en répondant aux questions suivantes :
  • Dans quel état se trouve le milieu par rapport à une situation naturelle ?
  • Quelle est son évolution ?
  • À quoi sont dus les états observés ?
Objectif : fournir une information synthétique, objective et compréhensible à la fois au grand public, à travers cette brochure, mais aussi aux décideurs et professionnels de l’environnement, à travers un bilan technique.

 

Sur quelle zone ?

La zone d’étude s’étend là où des suivis environnementaux existent : elle inclut les bassins-versants des rivières Thio, Dothio, Ouenghi, ainsi que la zone côtière. Lorsqu’elles existent, des informations complémentaires sont apportées à l’échelle de la commune.

 

Sur quelle période ?

La période considérée est principalement l’année 2018. Lorsque les informations de 2018 ne sont pas disponibles, les suivis les plus récents sont considérés.

 

Quelle sont les limites de la méthode utilisée ?

Des aspects environnementaux uniquement
Un bilan environnemental cherche à détecter des perturbations des écosystèmes par rapport à leur état naturel. C’est pourquoi ce bilan ne traite pas les questions en lien avec la santé humaine ou les usages des ressources naturelles (chasse, pêche…). Les perturbations observées peuvent être du fait des activités humaines, ou d’origine naturelle.
Des suivis très spécifiques
L’état des milieux décrit ici s’appuie sur l’analyse des suivis environnementaux existants. Ces réseaux d’observation sont déployés de manière spécifique et très localisée pour évaluer l’impact d’activités ciblées (mines ou autres installations humaines). Les informations qu’ils délivrent sont bien souvent insuffisantes pour poser un diagnostic de l’état général du milieu.
Des suivis à renforcer
Pour y parvenir, il est nécessaire de réviser les réseaux d’observation pour : renforcer les suivis existants en augmentant leur fréquence par exemple, disposer d’un volume de données de référence suffisant, étendre la zone d’étude à l’échelle de la commune, etc. En définitive, ce premier bilan appelle à améliorer les plans de suivis environnementaux opérés à Thio.
Une simplification par zone
Pour faciliter la lecture, les résultats sont présentés par grandes zones, alors que l’information collectée n’est pas toujours représentative de la zone entière.
Peu de recul
Pour déceler des tendances d’évolution, il est nécessaire de disposer d’au moins cinq ans de données, or la plupart des suivis n’ont pas cette ancienneté dans la zone d’étude.
 
 

Quelle sont les sources ?

 

 

Accéder à la bibliographie complète

 

Les résultats sont présentés sous forme de scores environnementaux, reflétant l’état des forêts, des eaux douces, et du lagon.

Ces scores sont attribués sur la base des informations disponibles, à savoir les rapports et bases de données transmis à l’Observatoire par ses membres et partenaires. Ils s’appuient sur des règles de décision et des niveaux d’agrégation définis en collaboration avec les comités techniques du bilan environnemental du Grand Sud, de Thio, et le conseil scientifique de l’OEIL.

 

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