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La Nouvelle-Calédonie est un magnifique archipel qui possède de nombreux attraits touristiques. Il y existe une grande diversité de paysages, avec des montagnes et des plages paradisiaques ainsi qu’un lagon riche en coraux et en poissons.
Le tourisme gènère des impacts sur l’environnement
Les promeneurs fréquentent également les forêts et le maquis minier, sur des sites aménagés (ou pas). Ils fréquentent aussi les bords de rivières, profitant de la fraicheur de l’eau et organisant des piqueniques. Malheureusement, c’est aussi parfois l’occasion de laver les voitures avec des produits détergents ou de faire la vidange. Impacts environnementaux engendrés par le tourismeLe tourisme génère de la pollution. En effet, les transports utilisés polluent l’environnement, qu’ils soient aériens, terrestres ou maritimes. Ils émettent une pollution chimique, sonore et visuelle. Ils sont aussi responsables de l’émission de gaz à effet de serre qui favorise le changement climatique global. |
Evidemment, les plaisanciers pêchent. On estime que sur 4 poissons pêchés en Nouvelle-Calédonie, 3 sont pêchés par des plaisanciers. Or, la pêche a des impacts environnementaux. En marchant sur les ilots, un seul plaisancier peut tuer des dizaines d’oiseaux, sans même sans rendre compte.A terre, les randonneurs qui marchent en dehors des sentiers balisés peuvent endommager la végétation et finalement, favoriser l’érosion des sols. Les berges des rivières, quant à elles, sont fragiles et le passage répété des promeneurs peut les détruire. Or, ces berges abritent de nombreux organismes vivants. Enfin, et évidemment, laver une voiture dans une rivière avec des produits détergents, ou pire, y faire une vidange est très dommageable pour l’environnement. Les contaminants organiques (huiles, essence, produits détergents, etc.) sont en effet toxiques. Sur les ilots ou à terre, certaines personnes diffusent de la musique à un volume très fort. Au-delà de la gêne occasionnée sur les autres promeneurs, ce bruit a un impact sur la faune, notamment les oiseaux, effrayés par le bruit. Enfin, les promeneurs abandonnent parfois leurs déchets en forêt, au bord des rivières, ou dans le lagon. Or, certains déchets ne sont pas biodégradables et finissent dans l’estomac des tortues, des poissons, des mammifères marins, provoquant souvent leur mort.
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Album
Sources
- P. Chabanet et I. Jollit. Contribution à l’étude sur l’importance et l’évolution de la fréquentation spatiale du lagon sud-ouest de la Nouvelle-Calédonie par la pêche plaisancière. ZoNéCo, IRD, 2010.