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L’agriculture calédonienne a connu de profonds changements ces dernières décennies. Cependant, elle reste encore moyennement développée. De manière générale, les sols de la Grande Terre sont peu fertiles : seul 10 % des terres sont cultivables.Parmi les cultures commerciales, on trouve quelques cultures céréalières (maïs) mais surtout des cultures maraîchères et de fruits de plein champ. L’élevage bovin et porcin, ou encore les productions de miel et d’oeufs, sont bien développés. Cette production agricole calédonienne est peu exportée, hormis la squash (une sorte de potiron), assez prisée au Japon et quelques fruits et légumes. Il existe par ailleurs quelques exploitations de coprah, de vanille et de café, de santal et niaouli. L’agriculture calédonienne est également vivrière et coutumière. On cultive de nombreux tubercules tels que le taro ou l’igname. Ces tubercules sont notamment cultivés dans les tribus mélanésiennes et surtout autoconsommés ou échangés, et en partie vendus. Les pressions environnementales issues de l’agricultureLe développement de terres agricoles implique un défrichage. Ce défrichage a eu lieu essentiellement dans la zone littorale, là où la terre est la plus productive. Il a d’ailleurs participé à la destruction d’une partie de la forêt sèche calédonienne. Or, une terre débarrassée de sa végétation naturelle devient sensible à l’érosion. Ainsi, les apports de particules de terre dans les rivières et dans le lagon ont progressivement augmenté. |
L’utilisation des pesticides pour lutter contre les mauvaises herbes ou les insectes nuisibles est courante. Elle implique une pollution des milieux naturels. Les agriculteurs épandent couramment sur leurs champs des engrais pour augmenter leur production. Les engrais sont riches en nutriments (azote, phosphore). Des apports en nutriments en excès peuvent être nocifs pour l’environnement. Les activités agricoles utilisent de nombreux produits chimiques, notamment des contaminants organiquesCertaines cultures (céréalières, par exemple) sont très gourmandes en eau. On estime qu’il faut environ 6 000 m3 d’eau pour faire pousser un hectare de maïs. Or, l’eau est pompée dans les rivières. Si trop d’eau est pompée, la rivière s’assèche.
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Album
Sources
- DAVAR. L’agriculture calédonienne de 2000 à 2009. Service de l’eau et des statistiques et études rurales, 2010.
- ISEE. Recensement général de l’agriculture 2002. Publication ISEE, 2003.
- FAO. Site internet de la FAO, [en ligne]. http://www.fao.org, (consulté le 20/02/2012).