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La Nouvelle-Calédonie, grâce à sa situation en plein Océan Pacifique et son immense lagon, constitue un terrain de pêche idéal. Différents types de pêche sont pratiqués.La pêche professionnelle hauturière se pratique en pleine mer à l’aide de palangres. Elle assure l’approvisionnement en thons germon, thons jaunes ou thons obèses mais aussi en marlins, requins makos ou espadons. 3 500 tonnes de ressources marines seraient extraites par les particuliers chaque annéeLa pêche professionnelle récifo-lagonaire et côtière se pratique dans le lagon et sur la pente externe du récif barrière. Elle permet la prise d’espèces de poissons lagonaires telles que les loches, dawas, mékouas, picots et poissons-perroquets. Elle est également la source de crustacés (crabes et langoustes), de mollusques (trocas essentiellement) et d’holoturies. Enfin, la pêche non professionnelle (pêche de plaisance et pêche vivrière) est pratiquée par les particuliers. Cette pêche est considérée comme prépondérante sur le Territoire, même si sa production reste difficile à quantifier, faute de suivi. Elle constitue un loisir très prisé par de nombreux calédoniens. Selon l’ISEE, 3 500 tonnes de produits de la mer seraient extraites par les particuliers chaque année. |
La pêche est à l’origine de pressions environnementalesSi la pêche professionnelle fait l’objet d’un suivi systématique, ce n’est pas le cas pour les pêches plaisancière et vivrière. Il est donc difficile d’estimer les quantités de ressources marines prélevées. Il est pourtant admis que certaines zones du lagon sont impactées (principalement dans le Grand Nouméa) et que certaines espèces sont surexploitées (bénitiers, trocas et holothuries). La pêche constitue également un risque de pollution du lagon par la perte de matériel de pêche synthétique et non biodégradable (filets de pêche, leurres, fil de nylon, plombs et hameçons). Les nombreuses embarcations motorisées constituent un risque de pollution aux hydrocarbures. Bien sûr, les bateaux à moteur sont responsables de pollution sonore. Enfin, les mauvaises pratiques de pêche sont très destructrices. Certains pêcheurs n’hésitent pas à utiliser des barres à mines pour déloger les poissons et les crustacés. D’autres utilisent du « bleu » pour pêcher les poulpes sur les platiers (cette pratique est interdite). A ceci s’ajoutent les destructions de récifs par les ancres de bateaux et par les palmes des chasseurs sous-marins.
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Album
Sources
- G. Bouvet. Description synthétique du système pêche dans le cadre de l’élaboration d’un cahier des charges précis pour la mise en place d’un réseau de suivi halieutique pérenne en Nouvelle-Calédonie, 2010.
- M. Juncker. Exploitation des ressources marines en Nouvelle-Calédonie, CPS, 2008.