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Ce bilan a pour but de décrire l’état du milieu terrestre, des eaux douces de surface et souterraines, ainsi que du milieu marin. Il s’appuie sur l’analyse des informations relevées en 2020 sur les communes de Yaté, du Mont-Dore et de l’île des Pins, avec un focus sur la zone d’inflfluence du complexe industriel et minier de Prony Resources.
Ce diagnostic environnemental est une photographie de l’instant : elle décrit l’état des écosystèmes étudiés en les comparant à des situations de référence, hors d’influence des activités humaines dont les impacts sont surveillés. Les écarts constatés peuvent avoir des origines diverses qui, souvent, se superposent : activités humaines passées ou récentes, phénomènes naturels, évènements météorologiques… Dresser des conclusions quant aux causes de perturbations ou d’améliorations du milieu doit donc se faire avec prudence au regard des informations dont on dispose.
Les résultats :
Sur terre :
> La surveillance des milieux terrestres se fait par compartiment : l’air, la faune et la flore. En 2020, les perturbations de la qualité de l'air relevées étaient principalement liées à des émissions accidentelles de dioxyde de soufre à l’usine, responsables d’une partie des perturbations constatées sur la végétation à proximité. La sécheresse de 2019 explique également l’état de santé de la fl ore sur certains points de mesure. Quant aux oiseaux, l’état de perturbation de leurs populations s’explique par la fragmentation, historique et récente, des forêts et par l’activité minière, source de diverses nuisances. Retenons enfin que l’érosion, intensifiée par les activités humaines actuelles et passées, reste la principale source de perturbations des écosystèmes dans le Grand Sud..
► Voir les résultats sur les milieux terrestres
Dans les eaux douces :
> Par les apports de terre dans les rivières, l’érosion des sols, qu’elle soit d’origine naturelle ou humaine, perturbe l’état écologique de l’habitat de la faune et de la flore des cours d’eau. Cette même érosion est également en partie responsable de l’état chimique des cours d’eau caractérisé par la présence de métaux et de minéraux dans des concentrations supérieures aux seuils de référence. Cependant, la plupart des modifications chimiques des cours d’eau sous influence du complexe industriel et minier du Sud sont le reflet de l'état des eaux souterraines qui leur sont connectées. En effet, les eaux souterraines surveillées à proximité des installations sont elles mêmes fortement perturbées, comme l’indiquent notamment des teneurs en sulfates supérieures aux concentrations naturelles.
► Voir les résultats sur les rivières
En milieu marin :
> Bien que l’état chimique ne montre majoritairement pas de perturbation, on trouve des teneurs notables de manganèse, nickel et chrome dans l’eau et les sédiments. Principalement concentrés au niveau des baies Nord, Kwë et de Port Boisé, ces métaux sont issus des latérites exposées à l’érosion. Selon les zones, l’érosion est liée aux anciennes exploitations minières et forestières, aux défrichements plus récents du complexe de Prony Resources, auxquels s’ajoutent les incendies et les événements climatiques extrêmes. En ce qui concerne l’état écologique, un tiers des récifs suivis est perturbé. En baie de Prony et à l’île Ouen, la dégradation des coraux est principalement due à la prédation par les acanthasters, tandis que les récifs suivis plus au large sont soumis à de fortes houles pouvant casser les coraux.
► Voir les résultats sur les milieux marins
Pour aller plus loin :
Un grand merci :
au comité technique
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Jérôme Aucan, Hélène Charpentier (DDDT), Jean-Luc Folio (PRNC), Lison Gamas (PRNC), Pierre Genthon, Julie Goxe (PRNC), Peggy Gunkel-Grillon, François Leborgne (DDDT), Alexandra Malaval-Cheval (Scal’air), Vincent Mardhel, Jean-Michel N’Guyen (PRNC), Ricardo Pelletier (CCCE), Laïna Perotin (Scal’air), Olivier Ruiz (PRNC), Geoffroy Wotling (DAVAR).
au comité éditorial
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Mélody Cimoa (TGS), Martine Cornaille (EPLP), Hubert Géraux (WWF), Coralie Guillou (ville du Mont-Dore), Michel Lardy (UFC Que Choisir), Ricardo Pelletier (CCCE), Laïna Perotin (Scal’air), Sébastien Sarramégna (SLN), Mathilde Verdier (PRNC).
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