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Quels dégâts environnementaux l'incendie du creek Pernod a-t-il provoqué en janvier 2013 ?
Question de Claudine, Mont-Dore
diffusée en janvier 2014 sur NC 1ère
Début 2013, en 12 jours, pas moins de 800 hectares de maquis minier, de forêt humide et de formation marécageuse ont été brûlé dans la zone du creek Pernod. C’est l’équivalent de 1200 terrains de football partis en fumée !
Les formations végétales ont une croissance particulièrement lente sur les sols riches en métaux du Grand Sud. Le retour à la situation initiale nécessitera donc probablement plusieurs dizaines, voire centaines d’années. Les habitats de la faune (comme les oiseaux, les lézards, ou les insectes) ont été en partie détruits. Sans compter que ces perturbations sont propices au développement d’espèces envahissantes. La perte de du tapis végétal rend les sols plus sensibles à l’érosion accentuant notamment les apports en terre dans le creek.
Le feu du creek Pernod a également aggravé l’isolement des deux dernières réserves forestières du Grand Sud : la forêt Cachée et le pic du Pin. Celles-ci avaient déjà été considérablement réduites par d’autres incendies et deux siècles d’exploitations minières et forestières. Or, la survie de ces lambeaux de forêt humide, qui abritent 80 % d’espèces végétales endémiques, dépend de leur capacité à se connecter entre elles. C’est cette capacité (la connectivité) qui a encore été mise à mal avec ce feu.
Référent scientifique : Hubert Géraux (WWF)
© OEIL / M. Le Chélard
Pour aller plus loin :
Focus sur les feux...
Les incendies ou « feux de brousse » constituent, en Nouvelle-Calédonie, le principal facteur de destruction des milieux naturels... Lire la suite
Retour sur l'incendie du creek Pernod
Début 2013, en 12 jours, pas moins de 800 hectares de maquis minier, de forêt humide et de formation marécageuse ont été brûlé dans la zone du creek Pernod... Lire la suite
Dans la bibliothèque de l'OEIL :
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L'OEIL TV
Interview de Vincent Mary sur le suivi des feux (2012) | |