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Le dioxyde de soufre responsable du dépérissement de la forêt de Chênes gommes située sous le vent de l'usine du Sud est-il dangereux pour l'Homme ?
Question de Ruddy, Nouméa
diffusée en janvier 2014 sur NC 1ère
Dans le cas de la forêt de Chênes gommes impactée, il a été enregistré des pics de dioxyde de soufre (ou SO2) courts mais très élevés, avec notamment un pic 12 fois supérieur au seuil de protection des écosystèmes.
Le dioxyde de soufre est un gaz particulièrement toxique pour la végétation. Il entraîne la formation de pluies acides qui attaquent les feuilles et rendent la flore plus sensible que les humains.
Pour l’Homme, il existe un risque d’inflammation chronique des voies respiratoires quand les expositions à ce gaz sont prolongées ou très répétées. Par exemple, lors de pics de pollution avec des concentrations dépassant 500 μg/m3 durant trois heures consécutives peuvent apparaître des irritations des yeux, de la peau et des manifestations d’irritation de la sphère ORL avec toux et picotements de la gorge, même chez les personnes bien portantes.
Il n’y a aucune habitation située directement à proximité et sous le vent de l’usine de Vale Nouvelle-Calédonie. La base vie de l’industriel, elle, est moins exposée au alizées que l’usine. Et depuis mars 2011, la valeur limite de SO2 n’y a pas été dépassé.
Référent scientifique : Bertrand Dautzenberg, conseil scientifique de l'OEIL
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