Observatoire de l'environnement Nouvelle Calédonie

Dès le XIXème siècle, les mines de Nouvelle-Calédonie ont produit du cuivre, du charbon, de l’or, du plomb, du zinc, du chrome, du fer et bien entendu, du nickel. A elle seule, la Nouvelle-Calédonie constitue 20 à 30 % des ressources mondiales de nickel.

Pendant longtemps, l’exploitation des minerais s’est faite sans véritablement tenir compte de ses impacts sur l’environnement. Après les années 1970, l’industrie minière a connu une forte évolution de ses méthodes d’exploitation et de ses comportements. De gros efforts ont été faits pour limiter les impacts, notamment par une meilleure gestion du ruissellement des eaux. 

Les pressions environnementales engendrées

L’extraction minière se fait à ciel ouvert. Les terrains sont mis à nu par décapage. La végétation qui les recouvre est donc détruite. Ces détériorations entraînent des risques de disparition d’espèces endémiques, végétales ou animales.

Elles sont aussi responsables d’une augmentation de l’érosion et donc d’apports supplémentaires en particules et en métaux dans les rivières et le lagon. Jusqu’en 1976, il n’existait aucune réglementation environnementale pour contrôler les activités des industries minières. Depuis, des pratiques plus respectueuses de l'environnement sont mises en place :

• prospection de sites inaccessibles avec une foreuse hélitreuillée pour éviter l’ouverture de pistes inutiles ;
• décharges pour stocker les résidus miniers ;
• bassins de sédimentation pour retenir la majorité des particules des eaux de ruissèlement ;
• réhabilitation des mines abandonnées et revégétalisation des sites exploités avec des espèces typiques des maquis miniers.

Ressources mondiales de nickel présentes en
Nouvelle-Calédonie : 20 à 30 %

Extraction de minerais en 2010 :
8 000 000 de tonnes