La diversité des habitats et micro-habitat de la Nouvelle-Calédonie a permis la coexistence d’un grand nombre de lézards, de plus, l’histoire géologique de l’île a permis de nombreux évènements de vicariance qui ont pu subdiviser les populations ancestrales et provoquer une spéciation au sein des lignées (Bauer & Sadlier, 2000).
Le caractère le plus frappant de l’herpétofaune de la Nouvelle-Calédonie n’est cependant pas sa richesse, mais son taux d’endémisme. La proportion des reptiles terrestres strictement endémique est considérable, avec un taux de 93% d’endémicité (84 des 90 espèces à ce jour répertoriées).
A la demande du Département Mine de Vale Nouvelle-Calédonie, une étude de la zone de travaux FER E2, zone de futurs travaux piézométriques et de forages, a été entreprise en avril 2011. L’objectif de cette étude était d’identifier la composition spécifique de lézards de cette zone, zone d’étude se trouvant principalement dans le bassin versant de la haute Kuébini (ou Kwé Binyi), en bordure Est de la Plaine des Lacs.