La diversité des habitats et micro-habitats de la Nouvelle-Calédonie a permis la coexistence d’un grand nombre de lézards, de plus, l’histoire géologique de l’île a permis de nombreux évènements de vicariance qui ont pu subdiviser les populations ancestrales et provoquer une spéciation au sein des lignées (Bauer & Sadlier, 2000).
Le caractère le plus frappant de l’herpétofaune de la Nouvelle-Calédonie n’est cependant pas sa richesse, mais son taux d’endémisme. La proportion des reptiles terrestres strictement endémique est considérable, avec un taux de 93% d’endémicité (84 des 90 espèces à ce jour répertoriées).
A la demande du Département Mine de Vale Nouvelle-Calédonie, une étude de la concession AS1, a été entreprise en avril 2011. L’objectif de cette étude est de compléter l’état initial de l’herpétofaune terrestre réalisé en juin 2010 sur la concession Gardénia, par Cygnet Surveys & Consultancy (Ross Sadlier & Gerry Swan). Le but de ces 2 missions herpétologiques étant d’identifier la composition spécifique de lézards de la zone AS1.