Depuis 2009, la surveillance des métaux lourds particulaires dans l’air ambiant est réalisée sous la forme de campagne de mesure (prélèvements de particules puis analyses). Il s’agit des métaux règlementés au niveau européen : plomb, arsenic, cadmium et nickel.
À la différence des études menées entre 2009 et 2011, l’étude 2012-2013 propose une méthode corrective des concentrations en métaux mise au point lors d’une inter-comparaison des préleveurs de type ACCU et PARTISOL (2012). Cette correction, qui sera affinée en 2014 et 2015, permet d’ores-et-déjà d’ajuster, voire de corriger les concentrations sous-estimées issues des préleveurs de type ACCU équipant les stations fixes de Nouméa.
Ce rapport présente l’exploitation des données issues de 86 séries hebdomadaires de prélèvements de poussières fines PM10 réalisées au niveau des quatre stations fixes et du laboratoire mobile, soit 376 prélèvements sur filtre analysés.
L’objectif de cette campagne 2012-2013 est d’étudier de façon fine et statistiquement représentative, l’origine des métaux au sein des poussières PM10. Il s’agit notamment de mieux évaluer et de confirmer l’influence de l’activité industrielle sur les concentrations de nickel mesurées à Nouméa.
Ces campagnes de mesure des métaux dans l’air ambiant s’inscrivent dans le cadre du suivi annuel à l’échelle de l’agglomération de Nouméa, avec pour le nickel, un aspect étude et surveillance de la pollution de type industriel.