L’avifaune néo-calédonienne est riche de 204 espèces dont 24 lui sont endémiques (Barré et Dutson 2000). C’est une des plus riches du pacifique et, de ce fait, elle est à préserver. Les espèces endémiques qui y sont présentes sont à l’image des milieux qui les hébergent : fragiles. Certaines sont même en voie d’extinction c’est pourquoi une vigilance toute particulière doit être menée dans son suivi et sa préservation. De plus l’avifaune par sa réactivité est le plus souvent le premier indice de la dégradation d’un milieu. Son suivi est donc nécessaire. Enfin la coévolution qu’il y a eu entre les oiseaux de Nouvelle-Calédonie et la flore locale montre que nombre d’espèces végétales est fécondé et disséminées par le truchement de l’avifaune. De même, la disparition de certaines plantes peut être néfaste à la survie d’espèces d’oiseaux.
L’implantation d’un site industriel sur un site naturel est vectrice de perturbations environnementales. Le recours aux études d’impacts est dorénavant obligatoire. Dans le cadre de ces études la SLN a fait appel à ECCET afin de réaliser une étude portant sur les populations de Perruche à front rouge (Perruche calédonienne) et plus particulièrement sur une estimation de la reproduction de l’espèce sur la zone étendue de la mine du Camp des Sapins (Thio). Cette étude a pour but d’évaluer l’impact potentiel des futures activités minières sur la reproduction de cette espèce.
La méthode de suivi employée est basées sur de l’observation directe.