L72 - Organismes nuisibles des animaux;chien;piroplasmose;Babesia canis;Ixodidae;Rhipicephalus sanguineus;vecteur de maladie;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2352;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_13410;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_31197;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_11860;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_30965;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8164;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5155;http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081
La babésiose canine à Babesia canis n'a été décrite en Nouvelle-Calédonie qu'en 1983 par Troncy et al. Il s'agissait de quatre cas successifs, aucun autre épisode n'a été observé jusqu'en 1993. Une suspicion clinique a été portée en mai 1993 sur un berger allemand n'ayant jamais quitté le territoire néo-calédonien. Une suspicion clinique assortie du diagnostic expérimental puis thérapeutique a été portée en juin 1993 sur un caniche importé de Nouvelle Zélande cinq mois auparavant. Le problème de l'épidémiologie de cette protozoose en Nouvelle-Calédonie se pose. Deux processus sont envisageables : soit ces cas restent sporadiques car la capacité vectorielle des tiques Rhipicephalus sanguineus est faible; soit ils donneront lieu à une évolution de type endémique. Les vétérinaires neo-calédoniens se doivent donc à l'avenir de prendre en compte cette affection dans leurs diagnostics différentiels, et de rester vigilants.
Nouveaux cas de babésiose canine en Nouvelle-Calédonie. Beugnet F., Chardonnet L.. 1993. Revue d'Elevage et de Médecine Vétérinaire de Nouvelle-Calédonie (17) : 17-20.http://revues.cirad.fr/index.php/REMVT/index