Depuis une soixantaine d'années, le développement de la culture du café en milieu tribal est considéré par les pouvoirs publics comme le principal moyen d'intégration des agriculteurs mélanésiens à l'économie marchande. En 1978, l'aggravation de la situation économique et politique du Territoire les a conduit à promouvoir une ambitieuse politique de rattrapage des revenus à travers l'opération "café soleil". Quinze ans après, alors qu'elle vient de s'achever, cette opération peut être considérée comme un échec dont la cause principale est à rechercher dans l'inadéquation de la logique du développement à la logique de la société mélanésienne. (Résumé d'auteur)
