A l’instar d’autres régions du monde, l’utilisation des fourmis comme bioindicateurs de l’état environnemental des habitats et de leurs processus écologiques est une approche stimulante et pleine de promesses en NC. Depuis une quinzaine d’années, des campagnes d’échantillonnage de la myrmécofaune sont menées sur le territoire.
A partir de l’analyse des travaux déjà réalisés sur le territoire, cette étude a pour objectif d’élaborer puis de déterminer la possibilité de mise en œuvre de bioindicateurs myrmécologiques permettant d’évaluer l’état de santé écologique des principaux milieux terrestres néocalédoniens. Ces indicateurs doivent permettre :
d’évaluer la pression liée aux principales perturbations environnementales impactant les écosystèmes (espèces envahissantes, incendies, fragmentation) ainsi que les réponses des communautés locales de fourmis;
de diagnostiquer l’état de dégradation de ces milieux terrestres.
Ces outils pourront, in fine, être utilisés par les gestionnaires afin de mettre en place les mesures de gestion adéquates vis-à-vis des perturbations environnementales rencontrées.