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Cette étude à permis d’effectuer 75 points d’écoute sur 8 nuits de terrain entre le 26 janvier et le 5 février 2004. Nous avons, en moyenne, entendu 1,79 ± 0,70 individus par point d’écoute. Il existe une forte variabilité du nombre de cris entendus : - d’un jour sur l’autre pour un même point (n = 3, moyenne = 4 ± 4). Cette dernière pourrait trouver son explication dans l’accroissement de la luminosité de la lune. Cette variabilité temporelle, eu égard à notre protocole d’étude a probablement accru la variabilité spatiale de cette espèce dont la distribution est manifestement agrégée. Cependant, il n’a pas été possible de montrer des différences d’abondance entre les différents secteurs miniers ni de pattern altitudinal.
Il semble que les paramètres aérologiques de force et de direction du vent n’aient pas influé le nombre d’individus contactés. Par contre plus la luminosité de la lune croissait, plus le nombre d’individus entendus diminuait. Pour les mêmes raisons, le début de nuit (avant 20 heures) n’est pas propice à l’écoute de cette espèce.
Par mesure de prudence, nous avons donc considéré essentiellement les points où nous avions contacté des oiseaux. Nous sommes retournés prospecter pendant 18 heures – homme sept sites potentiellement intéressant pour la nidification du Pétrel de Tahiti. Nous avons observé des traces de nidification sur trois d’entre eux. Sur une zone seulement, nous avons pu observer des poussins et effectuer un enregistrement sonore de son chant. (Résumé d'auteur)