Le réseau est composé de quatre stations fixes qui mesurent en continu les niveaux des quatre principaux polluants règlementés au niveau européen, le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, l’ozone et les particules fines en suspension PM10 (dont le diamètre est inférieur à 10 μm). A cela s’ajoutent des points de mesure complémentaires pour le dioxyde de soufre, situés au niveau de plusieurs écoles, ainsi que la mise en œuvre de campagnes de mesures ponctuelles.
Depuis 2009, le dispositif est complété par une station dite « mobile » qui a pour but d’être positionnée dans des zones ne faisant pas l’objet d’une surveillance en continu. Cette station ou laboratoire mobile se présente sous la forme d’une remorque de taille comparable à celle d’une station fixe de mesure.
Les appareils équipant le laboratoire mobile mesurent les mêmes polluants que ceux surveillés sur les stations fixes. L’appareil de mesure de poussières permet de mesurer, en sus des particules PM10, les particules très fines de type « PM2.5 », dont le diamètre est inférieur à 2.5 micromètres, polluant actuellement non surveillé sur les stations fixes.
Les deux premières campagnes de mesure ont été réalisées en 2010, l’une sur le site de l'Université de la Nouvelle-Calédonie de Nouville1, et l’autre au centre-ville de Nouméa, dans l’enceinte de l’Hôtel de Ville.
Cette troisième campagne, d’une durée de 5 mois, vise à évaluer l'impact de la pollution d’origine industrielle la zone de N’Du, située à proximité immédiate du site de Doniambo, et sous les vents de secteur Est-Sud/Est de celui-ci.